Internet brouille l’espace temps et les frontières entre les morts et les vivants. Nulle différence entre les deux mondes car les morts y sont représentés vivants. L’espace virtuel fait disparaître les rituels funéraires, qui restent pourtant indispensables tant pour l’individu que pour le collectif.
« Gravez à jamais votre histoire et devenez inoubliable », « Votre vie numérique représente une valeur réelle qui restera inaccessible à tout jamais si la transmission n’est pas anticipée… » De nombreux sites Internet invitent aujourd’hui à raconter sa vie ou à déposer des messages posthumes pour les transmettre à ses descendants. Certains sites proposent même les services d’un journaliste, écrivain ou enseignant pour aider les internautes à créer leur « livre de vie ». Et dernière innovation : la plaque funéraire munie d’un QR Code pour accéder au mémorial virtuel du défunt ! Autant de promesses d’une vie numérique éternelle… Grâce à la technologie, le fantasme de l’immortalité de l’Homme est en passe d’être assouvi. Mais que faire de toutes ces données qui vont devenir exponentielles ? Les serveurs et les logiciels de plus en plus sophistiqués pourront les stocker, mais quel sera leur avenir sur le plan cognitif ? « La réalité du souvenir aujourd’hui ne dépasse pas quatre générations. Cela laisse finalement peu de place au souvenir de notre filiation », rappelle Marie-Frédérique Bacqué, professeure de psychopathologie clinique à l'Université de Strasbourg. Pour les anthropologues et les sociologues du futur cette quantité d’informations personnelles sera une mine d’or, mais au niveau individuel, trouvera-t-on un intérêt à ces souvenirs d’ancêtres éloignés ?
Une nouvelle signalétique est visible depuis la semaine dernière sur l’autoroute, aux entrées nord et sud de Strasbourg.
Depuis l’inscription de la Neustadt au patrimoine mondial de l’Unesco, le Palais universitaire s’inscrit encore un peu plus dans le paysage alsacien. Si ce cliché a été largement relayé sur les réseaux sociaux, le Palais universitaire est aussi l'un des bâtiments de l'université le plus mis en avant sur Instagram (avec la Tour de chimie).
Retour sur l'un des nombreux stand de la Fête de la science qui s'est déroulée du 13 au 15 octobre derniers, au Palais universitaire.
Pour la première fois, le Service de la communication de l'université a participé à la manifestation, à travers son stand thématique « La science à l'épreuve des journalistes ». Chercheurs, enfants et grand public ont pu découvrir le métier de journaliste scientifique à travers plusieurs ateliers. Petits et grands ont pu réaliser l'interview télévisée d'un chercheur, décortiquer des problèmes scientifiques et apprendre à mettre en valeur du contenu.
Une table ronde proposée par le Collège européen des investigations financières et d’analyse financière criminelle (Ceifac).
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Retrouvez l'agenda des événements à venir sur le portail de l'université. L'affichage par jour, par semaine ou par mois et la recherche par thématique vous permettront de faire votre choix parmi l'ensemble des propositions.
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